Salon de Francfort : les nouveautés fleet de A à Z

Alfa Romeo

Et si cette Giulia remplaçait (enfin) la 159 sur le segment des familiales ?

En tout cas, Alfa Romeo prévoit d’enrichir l’offre moteurs de diesel à l’avenir.

Car pour l’instant, pas de quoi séduire les flottes dans cette version Quadrifoglio de… 510 ch !

Audi

Les flottes l’attendaient, la voici enfin cette enfant prodige d’Audi ! La tant attendue A4 aurait réduit sa consommation moyenne de 21 %. En tout cas, dans sa version 2.0 TDI Ultra de 150 ch, elle se contente que 3,7 l/100 km et ne dépasse pas les 95 g de CO2/km (déductibilité fiscale : 90 %). A ses côtés, sur le stand aux quatre anneaux, on retrouve l’e-tron quattro concept (100 % électrique) qui affiche une autonomie de 500 km.

BMW

Plus courte, mais plus haute et plus large, la nouvelle génération de la BMW X1 sera très prochainement dans les showrooms. Au départ, les diéselistes auront le choix entre le sDrive 18d de 150 ch, le xDrive 20d de 190 ch et le xDrive 25d de 231 ch. Cette offre sera prolongée d’un sDrive 16d de 116 ch et un sDrive 18i de 136 ch. Par ailleurs, sur le stand BMW, on retrouve la 225xe Active Tourer, une plug-in hybride qui ne consommerait que 2,1 l/100 km et n’émet que 49 g de CO2/km (ce qui lui permet d’être déductible à 100 %). La Série 3 ne se contente pas d’un facelift, mais aussi d’une version hybride plug-in avec la 330e qui consomme de 1,9 à 2,1 l/100 km pour des émissions de CO2 variant entre 44 et 49 g/km. L’autonomie ? 600 km. Rien qu’en électrique ? 40 km… Enfin, tout en haut de la gamme, BMW salue l’arrivée de la luxueuse Série 7.

DS

Objet unique lors de son lancement en 2011, qui lui a valu les prestigieux titres de « Most Beautiful Car of the Year » et « Most Beautiful Interior » du Festival International Automobile, DS 4 a choisi de le rester avec deux versions différenciées et complémentaires : Nouvelle DS 4 – berline premium, dynamique et raffinée – et DS 4 Crossback – qui se présente sous la forme d’un ‘baroudeur chic’ grâce à sa garde au sol plus haute de 30 mm, ses grandes roues noires et ses éléments de carrosserie spécifiques baroudeurs (enjoliveurs de passages de roue, becquets et barres de toit). Sous le capot, on retrouve des motorisations allant jusqu’à 210 ch et émettant entre 97 g /km et 138 g/km de CO2.

Fiat

A en croire le constructeur de Turin, sa 500 a reçu pas moins de 1.900 « innovations ». Il faudra quand même bien chercher ces évolutions.

La face avant a été à peine revue. Les jantes ont été redessinées.

Et disons que l’intérieur a lui aussi été retouché. De là à dire qu’il s’agit d’une nouvelle 500…

Ford

Outre le facelift du pick-up Ranger, Ford est allé à Francfort avec son grand SUV. Son nom : Edge ! Décliné pour l’Europe, il affiche un empattement conséquent (2,85 mètres) et un volume de coffre de 1.100 litres. Nous n’aurons droit qu’au moteur diesel, un 2 litres, de 180 et 210 ch, avec transmission intégrale. L’ovale bleu lève également le voile sur la troisième génération de son Galaxy (sans grande révolution esthétique) à l’IAA. Le grand frère du S-Max abat les mêmes cartes que son prédécesseur : 7 places, volume et modularité…

Hyundai

Pendant qu’il se fait repoudrer légèrement le nez avec un bouclier avant redessiné et l’adoption d’optiques LED à l’avant et à l’arrière, le Santa Fe en profite pour se faire une nouvelle santé en termes d’équipements de sécurité (système de freinage d’urgence en ville, régulateur de vitesse adaptatif…).

Mais la plus grande nouveauté sur le stand des Coréens, c’est l’i20 Active qui donne à la citadine i20 des airs de baroudeuse avec une caisse rehaussée de 2 cm, des boucliers et des arches de roues en plastique sombre. Elle a tout d’une catcheuse dans la boue (catégorie poids plume), sauf la transmission intégrale…

Infiniti

Il paraît qu’avec l’apparition de la compacte Q30, Infiniti veut concurrencer la Classe A de Mercedes-Benz. On verra ce que ça donne sur le terrain. Pour l’instant, on doit se contenter de ce qu’on nous en dit : empattement identique (2,7 mètres), 13 cm de plus en longueur et 28 litres de coffre en plus pour la Q30. Cette Infiniti compacte est propulsée par des blocs diesel 1.5 (109 ch) et 2.2 (170 ch) ainsi que les blocs essence 1.6 (122 ch ou 156 ch) et 2.0 (211 ch). Pendant ce temps, un peu plus loin sur le stand, trône une version Ultimate du SUV QX70…

Jaguar

Il est là, en chair et en os, le F-Pace, ce premier SUV signé Jaguar ! Commercialisée en deux ou quatre roues motrices, la bête est bien dimensionnée : 4,73 m de long, 1,93 de large, 1,66 m de haut et 2,93 m d’empattement, pour un volume de chargement compris entre 650 et 1.740 litres… Sous son capot, rugit notamment le 2.0 l de 180 ch. Ce F-Pace n’est cependant pas la seule nouveauté féline. La XF, dont la courbe renouvelée se remarque essentiellement vue de l’arrière, se veut plus légère, plus basse, plus courte et plus propre (il y a une version à 104 g de C02/km) que la version précédente

KIA

Véhicule le plus vendu de la gamme, le Sportage fait peau neuve pour sa 4e génération. Sa base ? Celle du cousin de chez Hyundai, le Tucson. Si son style s’affirme beaucoup plus clairement que jadis, le Sportage a gardé à peu de choses près les mêmes dimensions que la génération précédente. Seule la longueur et l’empattement évoluent, respectivement de 4 cm et de 3 cm. Autre nouveauté sur le stand : la KIA Optima, en attendant les versions break et hybride rechargeable… Sous con capot, on retrouve le traditionnel 1.7 CRDi « upgradé » à 141 ch.

Lexus

Première apparition européenne pour le RX dévoilé à New-York en avril dernier. La GS fait également peau neuve, adoptant par la même occasion l’identité stylistique de la marque. La principale nouveauté de cette Lexus GS se trouve sous le capot. La berline se dote du bloc 4 cylindres 2 litres turbo de la Lexus NX, développant une puissance de 240 ch  pour une consommation moyenne de 7,9 l/100 km. La transmission est assurée par une boîte automatique à 8 rapports.

Mercedes-Benz

Outre la Classe C Coupé et la S Cabriolet, Mercedes est à Francfort avec le (très) léger facelift à mi-vie de la Classe A. L’occasion aussi d’exposer son SUV moyen GLC, le remplaçant du GLK qui a décidé de changer de nom pour marquer davantage son lien avec la famille « C » dont il reprend les codes stylistiques, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’empattement allongé de 12 cm permet de gagner en confort à l’arrière. A sa commercialisation, le GLC n’a pas le choix : il recevra une transmission intégrale permanente 4Matic. Sous le capot, on retrouve la plupart des motorisations de la Classe C. Il existe également une version hybride rechargeable de 326 ch.

MINI Clubman

Est-ce encore une MINI ?

La Clubman se présente en effet à Francfort dans une version revue et corrigée avec 30 cm de plus (gabarit actuel : 4,25 mètres) que sa devancière. Elle est aussi plus large. Tout bon pour le volume de chargement !

En configuration 5 (vraies) places, il est porté à 360 litres (+ 100) et à 1.250 litres (+220) quand la banquette est rabattue.

La grosse nouveauté sur cette Clubman, ce sont les deux ouvrants conventionnels qui remplacent  l’unique portière antagoniste de l’ancienne.

Mitsubishi

L’Outlander PHEV est sans doute la voiture Mitsubishi qui a le plus de chances de séduire les parcs automobiles des entreprises. Ce n’est donc sans doute pas un hasard si la marque asiatique s’est penchée sur ce modèle pour en proposer une version remaniée.

L’acte chirurgical peut être qualifié de réussi : il confère un caractère plus premium au véhicule. Sans renoncer à son côté « vert » : les émissions de CO2 du PHEV sont encore revues légèrement à la baisse, passant de 44 à 42 g/km (déductibilité fiscale : 100 % !)

Nissan

Pas de grande révolution chez Nissan, avec la Leaf. Quoique… Une batterie supplémentaire permet de faire passer l’autonomie du véhicule full électrique de la marque de 199 à 250 km.

A défaut de révolution, nous avons eu droit à de grandes déclarations. Ainsi, le patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a été clair : la prochaine génération de Nissan Leaf disposerait de 400 km d’autonomie. Rien que ça !

Opel

Cinq centimètres de moins en longueur, 120 à 200 kilos de moins sur la balance, plus basse de quelque 2,6 cm, empattement plus court de 2 cm : la nouvelle Astra voit la vie en petit par rapport à sa devancière. Et pourtant, Opel annonce un gain d’espace dans l’habitacle, notamment au niveau des genoux des passagers arrière… Les flottes devraient apprécier l’entrée de gamme diesel, le 1.6 CDTi de 95 ch. Sur le stand, en première mondiale, la version break de l’Astra, appelée Astra Sports Tourer, a également subi une cure d’amincissement (quelque 130 kilos), tout en gagnant en espace de chargement et en confort pour les genoux des passagers arrière.

Renault

Le losange n’est pas allé à Francfort en revêtant un rôle de second plan. Au contraire, les Allemands ont l’occasion de découvrir la version break de la Talisman ainsi que la toute nouvelle Mégane. Longue de 4,86 mètres et affichant – aux places arrière – une garde au toit à la hausse (+ 3 cm) par rapport à la berline, la Talisman Estate a misé sur un seuil de chargement assez bas. Car, en termes de volume de chargement (1.700 litres tous sièges rabattus), on est loin de rivaliser avec les breaks des VW Passat (1.780) et SKODA Superb (1.950). Les motorisations qui devraient plaire aux flottes sont le 1.5 dCi 110 ch ou le 1.6 dCi 130 ch.

Comme la Clio aux débuts des années 90, la Renault Mégane a tout d’une grande. Absolument toutes ses mensurations (sauf le porte-à-faux arrière) sont en effet à la hausse. Sous le capot, on retrouve les moulins diesel Energy dCi 90, Energy dCi 110 avec boîte manuelle 6 vitesses (86 g CO₂/km), Energy dCi 110 avec boîte automatique à double embrayage EDC 6 vitesses et Energy dCi 130. En 2017, Renault devrait lancer un « Hybrid Assist » (hybride diesel) n’émettant que 76 g de CO2/km.

SKODA

Ce n’est pas parce qu’on est grand qu’on est gourmand. SKODA le démontre avec sa Superb – La tant la berline que le break (Combi) – que le constructeur tchèque décline en version GreenLine. Sous son capot, un moteur 1.6 TDI de 120 ch ne consommant que 3,7 l/100 km et n’émettant que 95 g de CO2/km.

En théorie, l’exécution GreenLine doit permettre de parcourir jusqu’à 1.780 km avec un seul plein de 66 litres… Et ce, grâce à des améliorations mécaniques sur lesquelles nous ne nous attarderons pas ici.

Suzuki

La Baleno renaît de ses cendres après plus de 10 ans d’absence.

La nouvelle citadine de Suzuki (4,02 mètres de long) dotée de cinq portes et d’un bloc essence 1.0 Turbo, comble désormais un trou dans sa gamme, sous la Swift.

Toyota

Pour sa 4e génération, la nouvelle Prius inaugure une plate-forme modulaire (à l’instar de Volkswagen et PSA) : la TNGA (Toyota New Global Architecture). Celle-ci sera donc commune à plusieurs véhicules. Toutes les informations ne filtrent pas encore. Il faudra manifestement attendre le salon de Tokyo, fin octobre pour en connaître tous les secrets. Toutefois, il semblerait que les nouvelles batteries, moins encombrantes, afficheraient une capacité de charge sensiblement revue à la hausse. Quant à la consommation, elle plongerait de quelque 18 %… A vérifier ! En attendant, les nippons tentent de redorer le blason de leur RAV4 en en proposant une variante hybride de 197 ch au total (115 g CO2/km).

Volkswagen

La vedette du stand VW, c’est le Tiguan de deuxième génération. Ce mini-Touareg est plus racé que jamais grâce à des dimensions pour la plupart revues à la hausse : + 6 cm en longueur, + 3 cm en largeur, + 8 mc d’empattement et… – 3 cm en hauteur. Le « petit » mec anguleux perd néanmoins 5à kilos à la pesée. La puissace de ce véhicule ne se traduit pas seulement dans son apparence.Il en a également dans le slip, puisqu’il pourra notamment bénéficier du 2.0 turbo de la Golf GTI (220 ch) ou du fameux 2.0 TDI biturbo de 240 ch (déjà connu de la Passat). A terme, le Tiguan apparaîtra dans une version hybride rechargeable (Tiguan GTE).