Avec 6 EV parmi les 7 finalistes, il n’est pas surprenant qu’une voiture électrique remporte le prix !
Il s’agit d’une tradition annuelle, qui se déroule généralement au Salon de l’automobile de Genève, mais qui, en raison de la crise du coronavirus, se déroule depuis deux ans à une échelle plus réduite : l’élection de la Voiture européenne de l’Année. Autre différence cette année : seuls 59 journalistes automobiles de 22 pays ont été autorisés à voter, au lieu de 61 représentants de 23 pays. Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les votes de ce dernier pays n’ont pas été comptabilisés, bien que, selon l’organisation, cela n’ait pas affecté le résultat final.
Un résultat dans lequel nous voyons la Ford Mustang Mach-E (150 points) et la Cupra Born (144 points) s’éloigner du top 5. La Skoda Enyaq (185 points) termine devant elles. La Peugeot 308 (191 points) est la seule voiture avec un moteur à essence à bord, mais cette voiture moyenne française sera bientôt disponible en version électrique.
And the winner is…
Ces cinq candidats ne sont pas à la hauteur si l’on considère le nombre de points, puisque la médaille de bronze revient à la Corée du Sud, avec la Hyundai Ioniq 5 (261 points), qui obtient un score nettement supérieur à celui de la Peugeot. Mais pas assez pour la deuxième place, qui revient à la Renault Megane E-Tech (265 points). La première place, avec une avance de 11 points, revient à la Kia EV6 (276 points). Cette voiture électrique portera donc durant une année le titre de Voiture européenne de l’Année. L’EV6 est le successeur de la Toyota Yaris, mais surtout seulement la troisième voiture électrique à remporter ce prestigieux prix, après la Jaguar I-Pace (2019) et la Nissan LEAF (2011). Nul doute que les EV devraient continuer à tenir le haut du pavé dans les prochaines éditions du concours.
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