La Toyota Prius de quatrième génération a obtenu des résultats intéressants lors d’un test universitaire réalisé à Rome, mais commandé par Toyota Motor Italie. Le but de l’étude était de vérifier sa capacité à fonctionner à l’énergie électrique et avec zéro émission sur des trajets domicile-travail aux heures de pointe.
Les données recueillies sur plus de 2 200 km de conduite sur un trajet domicile-lieu de travail typique de Rome révèlent que les Prius ont fonctionné en mode zéro émission pendant une moyenne de 73,2 % de la durée du trajet (62,5 % de la distance du trajet). Ces chiffres incluent des périodes où la voiture était immobile et où le moteur s’éteignait automatiquement.
Les résultats ont été encore meilleurs dans les zones urbaines, où le bruit, la pollution et la qualité de l’air sont des éléments particulièrement préoccupants. Sur ces tronçons de l’itinéraire, la Prius a atteint zéro émission pendant 79,4 % de la durée du trajet et sur 76,3 % de la distance du trajet.
« Ce niveau de performance a été possible grâce à la qualité du dernier groupe motopropulseur Hybrid Synergy Drive de Toyota », peut-on lire dans le communiqué de Toyota. « Près de 45 % de la puissance d’entraînement de la voiture provenait du moteur électrique, avec 34,3 % de son énergie électrique produite par le système de freinage régénératif. Par conséquent, plus d’un tiers de l’énergie électrique utilisée pour entraîner les roues des voitures du test a été produit simplement par le freinage ou le ralentissement. »
Le projet d’étude a fait appel à une équipe de 20 conducteurs en respectant la parité hommes/femmes et moins de 35 ans/plus de 35 ans. Il y avait aussi une proportion équivalente de conducteurs qui avaient déjà conduit une voiture hybride et de conducteurs sans expérience avec ce type de véhicule. Chaque participant a effectué le même parcours de 37 km au travers de Rome et retour, à trois moments différents de la journée – matin, midi et soir – en utilisant un modèle de Prius Style standard avec une monte de 17 pouces. Pour chaque trajet, le mode de conduite Eco a été sélectionné et la climatisation était éteinte. Par ailleurs, les limites de vitesse ont été observées en permanence.